D’ici 2030, l’Organisation des Nations Unies s’est fixé d’éradiquer la faim dans le monde. L’objectif étant de rendre l’accès à une alimentation saine, nutritive et équilibrée tout au long de l’année aux personnes vulnérables.
En raison de la crise sanitaire, il y a peu de chances pour que ce soit le cas.
LES FACTEURS CLÉS
Alors que la faim dans le monde avait longtemps reculée, les données récentes démontrent qu’elle repart de plus belle. Parmi les principales sources de pénurie alimentaire, on compte les phénomènes météorologiques liés au changement climatique, les mauvaises pratiques agricoles, les conflits et plus récemment la crise du Covid-19.
L’impact du changement climatique sur l’agriculture a largement contribué à la pénurie alimentaire. On observe une diminution de la qualité et de la diversité des nutriments, du stress hydrique ainsi que la propagation des maladies.
Au niveau de l’agriculture, les mauvaises pratiques de récoltes ont elles aussi entraîné de lourdes conséquences. Tout comme le gaspillage alimentaire.
Les guerres et conflits nuisent gravement à l’environnement. Les espaces de cultures sont détruits et ne permettent plus de nourrir les populations.
Enfin, la pandémie n’a fait qu’aggraver la faim dans le monde. Alors que celle-ci touchait environ 690 millions de personnes l’année dernière, on estime que d’ici 2030 ce nombre dépassera les 840 millions de personnes.
L’OBJECTIF FAIM “ZÉRO”
L’Organisation des Nations Unies s’est fixé de mettre fin à toutes formes de malnutrition d’ici 2030. La faim et l’alimentation figurent parmi ses principaux objectifs de développement durable.
Pour y parvenir, elle souhaite doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires, en particulier pour les femmes, les autochtones, les exploitants familiaux, les éleveurs et les pêcheurs.
L’ONU veut assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire en mettant en œuvre des pratiques agricoles résiliantes. L’enjeu est d’accroître la productivité et la production, contribuer à la préservation des écosystèmes, renforcer les capacités d’adaptation aux changements climatiques, phénomènes météorologiques extrêmes, sécheresse, inondations et d’autres catastrophes, pour améliorer la qualité des terres et des sols.
Par ailleurs, l’organisme souhaite préserver la diversité génétique des semences, des cultures, des animaux d’élevage domestiques et des espèces apparentées.
Dans le cadre du renforcement des capacités productives agricoles des pays en développement, l’ONU souhaite accroître l’investissement en faveur des infrastructures rurales, des services de recherche ainsi que des technologies de banques de gènes de plantes et d’animaux d’élevage.
Enfin, pour limiter l’extrême volatilité du prix des denrées alimentaires, il s’agira d’adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés en facilitant l’accès rapide aux informations ainsi qu’aux réserves alimentaires.
DES CHIFFRES ALARMANTS
Face à ce constat relativement pessimiste, les chiffres confirment que l’objectif faim “zéro” ne sera pas atteint d’ici 2030 :
Aujourd’hui, une personne sur neuf souffre de faim chronique dans le monde, soit 821 millions de personnes.
La majorité des personnes qui souffrent de la faim viennent d’un pays en développement.
45% des décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus à la malnutrition.
Dans le monde, un enfant sur quatre souffre d’un retard de croissance
Dans les pays en développement, 66 millions d’élèves ont faim en classe
En France, la faim touche deux tiers des personnes en situation précaire (moins de 3,5€ par jour pour se nourrir).
LES BONNES ACTIONS
Pour lutter contre la faim dans le monde et venir en aide aux personnes les plus vulnérables, des dispositifs sont mis en place.
Depuis 40 ans, Action contre la Faim se donne pour mission de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles.
Présente dans plus de 50 pays, l’association vient en aide aux populations qui souffrent de la faim en agissant concrètement sur le terrain.
L’ONG humanitaire Vision du Monde s’engage en faveur de la sécurité alimentaire. Son objectif est de proposer à chaque enfant une alimentation suffisante et de bonne qualité pour lui permettre de mener une alimentation saine.
L’association aide les populations sur le long terme grâce à la distribution de nourriture. Elle prend en charge toutes les personnes en état de malnutrition en leur apprenant les bonnes pratiques alimentaires. Par ailleurs, elle propose à chacun d’agir au quotidien en parrainant un enfant.
Chez Rangoon, nous avons aussi à cœur de venir en aide aux personnes dans le besoin. Dans un contexte sociétal et environnemental difficile, les Français ont pris conscience du besoin d’entraide envers les autres.
En 2020, nous avons réchauffé le cœur des Français avec Panzani qui s’est engagé avec les Restos du Coeur. Une opération de soutien qui a permis d’offrir 200 000 repas !
Et quoi de plus logique pour la marque au cœur rouge que de s’allier à l’association au grand cœur rose ! Pour soutenir les Restos du Coeur, Liebig a elle aussi montré son engagement en offrant 60 000 repas et litres de soupes.
