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LE BIO, UNE PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE

By 13/06/2018juin 29th, 2020Non classé

Si en 2003, la moitié des Français ne consommait jamais de produits Bio, ce secteur en mouvement a pris un tournant catégorique au fil des années.

Les chiffres du baromètre Agence Bio / CSA affirmaient qu’en 2016, 9 Français sur 10 avaient consommé des produits Bio, que 7 sur 10 en consomment au moins une fois par mois, et que 15% de la population en consomme chaque jour. Une évolution inédite à laquelle les entreprises doivent s’adapter pour répondre aux attentes des consommateurs. 

 LES FRANÇAIS ET LE BIO : LE DÉBUT D’UNE GRANDE HISTOIRE D’AMOUR

 En bannissant les OGM, pesticides et engrais d’origine chimique de toute culture et élevage, le Bio répond aux attentes des Français : il propose une agriculture respectueuse de l’environnement, un bien-être animal et favorise l’emploi et le développement territorial.

Alors qu’en 2016 les Français ont dépensé 7 milliards d’euros dans les produits biologiques, l’Agence Bio affirme que les ventes de produits Bio ont encore progressé de 14% au premier semestre 2017. Une dynamique qui s’explique par un accroissement des ventes de fruits et légumes Bio, mais également au succès des bières et jus de fruits Bio.

Une étude présentée en juillet dernier par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail)  révèle que 40% des Français auraient une consommation alimentaire Bio fréquente et variée.

 

LE BIEN-MANGER, UNE TENDANCE AU CŒUR DE 2017

Depuis le début de l’année, 130 nouveaux magasins Bio spécialisés ont ouvert, et les chaînes historiques comme la coopérative Biocoop, La Vie Claire ou Bio C’ Bon ont étendu leurs réseaux.

Le Bio est désormais ancré dans le quotidien des Français, et représente un réel défi à l’agriculture française. Et pour répondre à ces attentes, les enseignes n’hésitent pas à modifier leurs activités. C’est le cas des exploitations agricoles qui se transforment de plus en plus afin d’adapter leurs méthodes de travail et leurs exploitations au cahier des charges de l’agriculture biologique.

Les grandes surfaces, qui détiennent 42% de ce marché, multiplient également les initiatives. D’ailleurs, les GMS ont grandement contribué à la notoriété du Bio, en permettant à des consommateurs pas ou peu attirés par ce secteur, de découvrir des produits issus de l’agriculture biologique en sillonnant dans les rayons des grandes surfaces.

Par exemple, cela fait déjà plusieurs mois que les magasins Carrefour vendent des légumes interdits, et s’engagent auprès des agriculteurs pour sauver de vieilles espèces de légumes telles que l’échalote, l’artichaut ou le potimarron. N’étant pas homologuées par l’administration Française, ces semences ne peuvent être cultivées et vendues uniquement par quelques agriculteurs qui les ont développé depuis des générations. 2 millions de variétés de fruits et légumes vont finir par disparaître car les semences n’ont pas le droit d’être vendues.

Ou encore, près avoir ouvert « Les Partisans du Goût », nouveau concept de magasin de produits frais sélectionnés, dans un esprit de « marché couvert », l’enseigne Auchan a pour projet d’ouvrir son premier Auchan Bio. Une expérience qui s’intègre totalement dans la stratégie de convergence de la marque.

De leur côté, les marques innovent également dans le secteur du Bio, participant ainsi à la valorisation et à la croissance de leur marque. C’est le cas de Danone Eaux France, qui a pour projet de passer toutes ses déclinaisons aromatisées de la marque Evian en Bio.

 

VERS UNE AGRICULTURE 100% BIOLOGIQUE DANS LE FUTUR ?

Même si le Bio a de beaux jours devant lui, il présente toutefois des limites. Si aujourd’hui, nous voulions tous nous mettre à manger Bio, ce ne serait pas possible.

En 2017, seul 1% des terres cultivées sur la planète sont issues de l’agriculture biologique, ce qui est loin d’être suffisant. Les experts invoquent un autre frein : l’agriculture biologique est entre 10 et 25% moins productive que celle qui utilise des engrais et des pesticides chimiques.

En réalité, la faim dans le monde n’est pas un problème de production, mais de coût. Il y a assez de nourriture mais une partie de la population n’a pas la possibilité de l’acheter. Pour nourrir toute la planète, il faudrait commencer par limiter le gaspillage alimentaire, car nous jetons 1/3 des aliments que nous produisons.

La solution serait de relocaliser les exploitations au plus près de ses consommateurs pour éviter les coûts de transports, mais également de changer nos habitudes de consommation. Par exemple, diminuer notre consommation de viande, car sa production est très gourmande en surface agricole et en ressources naturelles. (Source : reportage réalisé pour TF1 en septembre 2017).

 

L’agence Rangoon s’intéresse vivement aux solutions environnementales et sociétales, qu’elle préconise dans plusieurs de ses opérations de communication mises en œuvre sur le thème du manger-mieux. À l’actif de l’agence, la réalisation de vidéos originales de recettes autour des produits Mutti, et la création de livres de recette pour l’opération « Cuisinez Santé » de Vichy Célestins, renforcée par une pédagogie sur le web. Rangoon s’est également intéressé à la chronothérapie pour le compte du groupe Neptune, en mettant en place des vidéos en streaming et des applications délivrant des conseils d’un coach sportif pour boire plus et mieux, mais aussi la conception-production d’un site full flash et d’un forum favorisant les discussions en rapport avec les thème de la santé et de l’eau minérale.

Rangoon a également mis en place l’opération de « la Camionnette du Primeur » pour St Môret, et le concours du Burger Préféré des Français pour Jacquet, qui prônent une agriculture saine et locale, et proposent des produits de qualité soigneusement sélectionnés.

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