Cet été, 30,5 millions de français partiront en vacances. Soit une baisse de près de 2 millions de personnes par rapport à l’année dernière. L’un des nombreux effets de la crise sanitaire.
Seule constante : un budget moyen quasi équivalent de 1500 euros pour une famille de 4 personnes (deux adultes et deux enfants). Chiffre avancé par Didier Arino, directeur général de Protourisme. À croire que les français, malgré un printemps morose, ne semblent pas résignés à se serrer trop la ceinture pour cette période de congés estivale.
Pour autant, vacances ne riment pas avec insouciance. D’après une étude de l’Institut de l’Economie positive citée dans le journal les Echos : 94% des citoyens des grands pays européens (Italiens, Français, Allemands, Britanniques) souhaitent que la crise aboutisse à des changements profonds. Ils sont même prêts à changer de comportements dans les mois à venir. Parmi eux : aller moins au restaurant et en voyage (40%), manger plus local et plus sain (35%). Par ailleurs, ils sont 72% à souhaiter une meilleure qualité de l’air.
Ecologie et maintien du pouvoir d’achat : une équation impossible ?
S’il est tentant de penser que le nouveau monde annoncé aura un coût certain, le nouveau premier ministre, Jean Castex dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée en date du 15 juillet, a tenté de rassurer les français en s’engageant à concilier transition écologique et pouvoir d’achat.
Il a, à cette occasion, présenté son plan de relance qui débutera en septembre. Il portera sur 100 milliards d’euros et couvrira tous les grands secteurs économiques et tous les territoires sur 600 jours dont 20 milliards d’euros pour l’écologie. Avec un objectif clair : “faire de l’économie française la plus décarbonée d’Europe”.
Autre bonne nouvelle pour le porte monnaie des français : le premier ministre a également annoncé une revalorisation « exceptionnelle » de 100 euros de l’allocation de rentrée scolaire pour soutenir les plus modestes.
Plan de relance : utopie ou vers un changement profond ?
S’il est encore trop tôt pour mesurer les effets concrets d’un tel dispositif, il faut au moins souligner l’effort du gouvernement de faire de la transition écologique, son cheval de bataille pour les années à venir. Bataille qui ne peut être remportée qu’avec l’engagement du consommateur et des nouveaux comportements au quotidien. Mais aussi par une prise de conscience collective notamment de la part des marques et des agences qui les accompagnent.
Chez Rangoon, l’engagement du consommateur a toujours été au coeur de ses réflexions stratégiques. L’agence a depuis longtemps intégré l’importance de s’associer avec des marques telles que Carte Noire qui font de la production locale une priorité. Elle s’est également distinguée par la mise en place d’opérations solidaires comme avec Liebig et son action en faveur des Restos du coeur.