L’uniformisation industrielle et l’hyper-consommation ont provoqué chez les consommateurs un besoin de renouer avec leurs origines, retrouver des valeurs simples et authentiques. Un élan de nostalgie qui explique la montée du rétrofoodisme…
Crises alimentaires et sanitaires, banalisation des tendances, multiplication des régimes (vegan, veggie, gluten free…). Face à ce trop-plein de restrictions, l’heure est aujourd’hui à la déconsommation. Les consommateurs recherchent désormais du sens et de l’authenticité.
Une tendance qui touche particulièrement le domaine de l’alimentaire, avec la montée en flèche du rétrofoodisme. Un phénomène qui remet au goût du jour les recettes de grand-mères, avec les aspects authentiques et conviviaux qui en découlent. Et pour cause, les Français sont particulièrement nostalgiques de cette époque où l’on prenait le temps de s’attabler autour d’un plat longuement mijoté pour partager un bon repas en famille.
Ce retour de l’ancienne gastronomie a été marqué par le succès fulgurant des bistrots, qui reprennent les codes de la brasserie traditionnelle au travers d’une cuisine gourmande et bon marché. Un renouveau qui va même jusqu’à recevoir les éloges de magazines plus axés sur la cuisine « healthy », tels que Vogue.
Un mouvement qui a également bien été pris en compte par les marques, qui multiplient les packagings aux illustrations rétro ou brasserie. D’autres marques ont quant à elles profité de cette nostalgie pour appuyer leur authenticité, tel Bonne Maman et ses fameuses confitures.
Rangoon a mis en place de nombreux dispositifs en lien avec le rétrofoodisme, notamment lors d’opérations anniversaires où des marques telles que Vico ou Douce France célèbraient des valeurs d’authenticité. Mais également dans d’autres secteurs comme l’hygiène-beauté, dont l’agence a récemment mis en place une opération de lancement des nouveaux rasoirs vintage de la marque Wilkinson Sword.
